
Le mauvais état des routes à Beni constitue un frein majeur à la circulation des biens et des personnes, compromettant ainsi le développement socio-économique et la sécurité des habitants. La situation inquiète à la fois les citoyens et les autorités locales, qui appellent à une intervention urgente pour la réhabilitation des infrastructures.
Pour de nombreux habitants de Beni, les routes en mauvais état sont une source de difficultés au quotidien. « En cas d’urgence médicale, il est quasiment impossible de faire circuler une ambulance. L’accès aux soins devient un parcours du combattant », explique un citoyen.
Les commerçants et producteurs locaux sont également affectés, le transport des denrées alimentaires et des médicaments étant entravé par la dégradation des voies de communication. Cette situation ralentit les échanges commerciaux et freine la croissance économique de la région.
Le commissaire supérieur Ngongo Mayanga, Bourgmestre de Mulekera, souligne les difficultés rencontrées par les forces de l’ordre lors de leurs interventions. « Lorsqu’une équipe de police doit se rendre sur un lieu de drame, l’état des routes complique l’accès en véhicule, obligeant les agents à poursuivre leur mission à pied. Cela entraîne des retards et donne aux criminels l’opportunité de fuir », déclare-t-il.
Face à ces défis, les habitants de Beni appellent les autorités compétentes à investir dans la remise en état des routes. « Nous avons besoin de routes asphaltées pour fluidifier les déplacements, faciliter les interventions d’urgence et renforcer la sécurité », plaide un membre de la société civile.
Les infrastructures routières jouent un rôle clé dans l’amélioration des conditions de vie et le développement d’une région. Leur entretien et leur modernisation sont essentiels pour garantir un accès rapide aux services de base et encourager les échanges économiques.
Bihawa Matsongani