La police nationale congolaise (PNC) en ville de Beni, a lancé depuis la semaine dernière une série de sensibilisation contre les bruits et pollution sonore dont sont accusés des tenanciers des cabines de charge téléphone. Selon Naason Murara, porte-parole de la PNC, cette mesure prépare les concernés avant des éventuels poursuites pour les récalcitrants.
Patrice Vagheni, président des chargateurs en ville de Beni, indique que son association s’est déjà appropriée cette campagne de sensibilisation de ses membres. C’est pour selon lui éviter d’être auteur de la pollution sonore, punie par la loi congolaise. Toutefois, celui-ci reconnaît que la tâche n’est pas si facile.
«Nous nous réunissons régulièrement avec nos collègues leurs parlant de la dangerosité d’utiliser des gros baffles dans les lieux publics mais certains demeurent dans leurs ancienes positions. Dernièrement nous leurs avons demandé de placer des baffles dans leurs cabines au lieu de les mettre dehors avec risque de deranger l’entourage et les passants. Nous avons recommandé à nos membres de pouvoir diminuer leurs volumes au niveau de permettre aux passants de communiquer en toute quiétude» indique la personne ressource
Conseil d’un analyste et spécialiste dans la gestion des sons.
Un analyste et spécialiste dans la gestion des sons en ville de Beni, qui déplore la pollution sonore dont sont auteurs des cabines, salut cette initiative.James Afumba, qui reconnaît le fait que des cabines comme des barres sont entrain de troubler la quiétude de la population invite ceux qui les détiennent à chercher d’autres mécanismes de production des moins des bruits.
Tout en proposant a ces derniers de chercher des petits baffles adaptés, celui-ci appelle la police nationale congolaise à être pragmatique dans sa prise des décisions dans cette lutte. Cet analyste déplore le fait que des cabines soit des barres utilisent des baffles avec des sons au-delà du décibel normal près des endroits comme des églises écoles, marchés et d’autres endroits publics.
Maki Barack