Selon les sources locales, le dernier cas remonte dans la nuit du dimanche au lundi 30 septembre 2024, où un enfant d’environ un an a été tué par balle, lors de l’incursion des hommes armés dans une maison au quartier Majengo, dans la commune de Karisimbi à Goma.
Cet incident vient de raviver l’émotion et la colère des habitants de Goma, un jour après la découverte d’un corps sans vie d’un jeune homme d’une vingtaine d’années mort par étranglement, au quartier Kahembe.
Cette situation suscite des réactions dans la classe sociale au chef-lieu de la province pour dénoncer l’insécurité grandissante et exiger la reaction des autorités provinciales.
Au regard de la situation, la société civile urbaine de Goma, annonce des actions pour faire pression sur les autorités. De son côté, l’ONG Journaliste en danger (JED) se dit également préoccupée par cette insécurité généralisée qui touche également le secteur de la presse.
« Il est urgent que les autorités provinciales, de la justice et de la société civile se mettent autour d’une table pour discuter de cette l’insécurité dans la ville de Goma et ses environs », a déclaré un activiste des droits humains.
Face à cette situation, le maire de Goma assure que des mesures sont prises pour assurer la sécurité des habitants grâce notamment à l’opération « Safisha muji wa Goma ».
Mwanamolo Saïdi Kambula