
La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) du groupement Babila Teturi a publié une déclaration officielle condamnant avec la plus grande fermeté l’attaque armée survenue le 13 janvier 2025 dans la localité de Lwemba, située à 57 kilomètres de Mambasa-centre, sur l’axe Mambasa-Makeke (RN44), en province de l’Ituri.
Selon un communiqué signé par Grâce Kakundo Kasamba, coordonnateur de la NSCC, l’incident s’est produit aux environs de 19h20. Des individus armés, dont certains portaient des tenues militaires et d’autres des habits civils, ont pris pour cible un dépôt d’achat de cacao appartenant à Apaiso Kulukulu Chadrack. Les assaillants ont dérobé une somme d’argent et un téléphone avant de prendre la fuite.
Une insécurité qui inquiète
Dans son message, la NSCC a qualifié cet acte de « criminel et inacceptable », soulignant qu’il représente une menace grave pour la sécurité et le développement de la communauté locale. L’organisation a appelé les autorités et les services de sécurité à agir rapidement pour identifier les auteurs de cette attaque et les traduire en justice.
La NSCC a également exhorté les autorités compétentes à renforcer les mesures de prévention afin de garantir la sécurité des citoyens et de prévenir de tels actes à l’avenir. Elle a rappelé que la protection des populations et de leurs biens est une responsabilité fondamentale de l’État congolais, comme le stipulent les lois en vigueur.
Un appel à la vigilance communautaire
Tout en condamnant fermement cet acte, la NSCC a invité la communauté locale à redoubler de vigilance et à collaborer activement avec les forces de sécurité pour préserver la paix dans cette région.
« La situation critique que traverse notre noyau de Lwemba exige une mobilisation collective pour assurer la sécurité et instaurer un climat serein propice au développement », peut-on lire dans la déclaration.
Cette attaque met une fois de plus en lumière les défis persistants liés à l’insécurité dans la province de l’Ituri, où les populations locales continuent de subir les conséquences d’actes de violence récurrents.
Justin Mupanya