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Lubero : La société civile de Bapere demande le retrait des groupes armés Wazalendo pour faciliter la traque des ADF

La société civile Forces Vives du secteur de Bapere appelle au retrait immédiat des groupes armés Wazalendo, opérant sur l’axe Butembo-Manguredjipa et dans le secteur de Bapere en province du Nord-Kivu. Cette demande vise à lever les ambiguïtés qui compliquent la traque des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).

C’est lors d’une messe œcuménique organisée en mémoire des victimes des atrocités commises par les ADF que Kakule Kagheni Samuel, président de cette structure citoyenne, a exprimé cette demande. L’événement, tenu le mardi 21 janvier à Manguredjipa, a rassemblé de nombreux habitants venus honorer la mémoire des victimes et dénoncer l’insécurité persistante dans la région.

Selon Kakule Kagheni Samuel, plusieurs survivants des attaques des combattants ADF ont rapporté des cas de complicité présumées impliquant certains membres des Wazalendo basés dans la zone de Manguredjipa. Ces témoignages renforcent les soupçons d’une collaboration occulte qui compromet la sécurité des populations locales et complique les efforts visant à neutraliser les rebelles ADF.

Le président de la société civile recommande le redéploiement des groupes Wazalendo vers les lignes de front contre les rebelles M23, estimant que leur présence dans les zones civiles alimente la méfiance et affaiblit les initiatives de protection des communautés locales.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes dans le territoire de Beni, où les incursions répétées des groupes armés continuent de plonger la région dans l’insécurité. La société civile espère que cette requête sera entendue par les autorités compétentes pour rétablir la sécurité et renforcer la confiance au sein des communautés locales.

Les habitants, pour leur part, appellent à une intervention concertée et rapide des forces de défense et des partenaires internationaux pour mettre fin aux violences perpétrées par les ADF et leurs complices présumés.

Justin Mupanya

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