C’est depuis le début du mois de Février que la ville de Beni est devenue chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu mais depuis lors la ville qui avait jadis une densité moyenne devient étouffée avec l’arrivée de plusieurs déplacés en provenance des zones sous contrôle de la rébellion du M23-RDF dont principalement de Goma et pas seulement des civils mais aussi des militaires.
Ces derniers temps presque tous les carrefours de la ville ont été dotés des policiers de circulation routière mais est-ce que cette présence est-elle une solution pour réguler la circulation sur les artères principales de la ville ? Cette question fait débat dans plusieurs têtes des gens. Si certains pensent que c’est la conséquence pour le gouvernement provincial d’avoir mis tous les moyens pour la construction des infrastructures routières rien qu’à Goma qui fait à ce que Beni et Butembo pourtant les deux autres villes qui bénéficient rarement des fonds pour les voiries urbaines font à ce que cet étouffement cause aussi ces embouteillages, d’autres réfutant cette idée accusent plutôt les conducteurs d’être aussi à la base de cette contravention routière.
Certains jeunes étudiants rencontrés dans Matonge, un quartier commercial appellent les autorités provinciales de pouvoir songer à améliorer la voirie urbaine tout en les appelant à bien organiser leurs caravanes et diminuer leurs vitesses car les routes sont petites.
» Je pense que si le gouvernement provincial avait investi aussi dans la ville de Beni, nous ne serions pas dans cette situation, regardez comment les routes sont construites à Goma mais chez nous à Beni on a été dans les oubliettes et même un petit tronçon de soit disant Un Kilomètre témoin n’a pas été bien achevé » s’est exclamé Fabrice Kamoja étudiant à l’université de l’Assomption au Congo.
Kakule Kavota étudiant et ingénieur en bâtiment et travaux publics à l’IBTP appelle la population à un bon usage de la route et les sociétés de construction d’être consciente des travaux qu’elles réalisent
» Je pense que nos sociétés de construction devraient être conscientes de travaux qu’elles ont bénéficié. Imaginez comment on peut construire une route sans y mettre des caniveaux comme c’est le cas de la route à Matonge, les gens doivent être conscients des travaux qu’ils sont censés réaliser, j’appelle la population à bien utiliser aussi les routes avec de l’ordre, c’est impossible de voir les gens déverser des déchets sur les endroits publics, s’est-il exclamé
Rappelons que Beni a besoin des routes pour désenclaver les zones afin d’une bonne exploitation des ressources de la ville qui au-delà d’être capitale provinciale provisoire devrait aussi bénéficier de la générosité du gouvernement provincial.
Maki Barack Patrick