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RDC/Guerre dans l’Est : première nuit dans un stade à Beni des jeunes qui réclament une formation militaire accélérée

Début ce vendredi 19 Juillet 2024 du rassemblement des jeunes volontaires au stade de Kangaembi en ville de Beni, au Nord-Kivu. Ces jeunes disent attendre de l’armée congolaise, une formation militaire accélérée pour faire face à l’avancée des terroristes du M23/RDF vers la région de Butembo-Beni et aux terroristes ADF qui tuent les populations civiles depuis plus d’une décennie.

Sur place au stade de Kangaemba, dans la commune de Mulekera, des maisonnettes sont construites et le drapeau est déjà hissé. Ces jeunes veulent à tout prix, défendre leur patrie contre les agresseurs. Cette nuit les jeunes sont visibles et préparent de la nourriture pour manger.

« Pour ce premier jour, nous avons appelé la population de Beni et elle a répondu favorablement à notre appel. Nous sommes ici au stade à partir d’aujourd’hui, nous allons dormir ici en attendant les services de sécurité pour venir répondre à notre demande. Nous avons demandé une formation militaire accéléré », a déclaré Clovis Mutsuva, l’un des jeunes trouvés sur le lieu.

Après la formation militaire, souligne-t-il, l’armée doit distribuer aux jeunes les armes pour combattre l’ennemi, comme le font les jeunes patriotes Wazalendo dans le petit nord de la province du Nord-Kivu contre les terroristes du M23. Il souhaite que cette formation se passe dans la région de Beni comme Nyaleke ou Mambango.

« L’ennemi de Beni s’appelle ADF, mais aussi les M23 qui sont en train de vouloir venir ici, ils ne sont pas encore là, nous allons tout faire pour barrer la route à ces terroristes pour qu’ils n’arrivent pas à Beni et pour qu’ils quittent le territoire congolais. L’objectif c’est chercher l’ennemi et nous allons le faire », ajoute Clovis Mutsuva.

Il précise en outre que tout jeune retrouvé dans ce stade de Kangaembi en attente de la formation militaire accélérée, doit être bien identifié pour éviter l’infiltration. « Nous ne voulons pas voir des brebis égarées, nous travaillons déjà sur la discipline. Si les autorités militaires ne viennent pas noud récupérer, nous allons décider sur quoi faire ». Conclut-il.

Gires K. et Justin Muvyalava

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