La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont ouvert une nouvelle page dans leurs relations ce vendredi 25 avril à Washington. Sous l’égide des États-Unis, les deux nations ont signé une déclaration de principes visant à apaiser les tensions prolongées, notamment dans l’est de la RDC. Cet accord, salué comme une avancée significative, souligne un engagement mutuel en faveur de la paix, de la sécurité et de l’intégration régionale.
Lors de la cérémonie officielle, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a insisté sur l’importance de ce moment tout en soulignant la prudence nécessaire. « La paix doit venir en premier« , a-t-elle affirmé, avant de rappeler que cet accord marque un commencement, et non une finalité. Elle a exhorté les parties à mettre en place des actions concrètes et des mécanismes de responsabilité rigoureux pour prévenir les erreurs des précédents processus.
La ministre a également attiré l’attention sur les défis rencontrés par les initiatives antérieures. « L’ordre des étapes a été négligé », a-t-elle déclaré, tout en plaidant pour des engagements transparents accompagnés de conséquences en cas de non-respect. Selon Wagner, la reconstruction de la confiance exige une responsabilité assumée des deux côtés.
La cheffe de la diplomatie congolaise a remercié les États-Unis pour leur rôle clé, notamment le secrétaire d’État Marco Rubio et le conseiller Massad Boulos. Leur implication dans les discussions et le développement de projets de coopération économique a été saluée.
En conclusion, Wagner s’est adressée aux habitants de l’est de la RDC, leur promettant des perspectives tangibles : « La souveraineté et le territoire ne sont pas négociables. » Son message, teinté d’espoir et de détermination, reflète la volonté de Kinshasa de garantir des résultats concrets à ses citoyens.
Cette étape marque une avancée significative, mais rappelle également que la route vers une paix durable reste complexe et exigeante.
Justin Mupanya