
Dans l’Est de la République démocratique du Congo, où les conflits et les souffrances rythment le quotidien de nombreuses populations, certains s’efforcent d’apporter un message d’espoir. Marc Maro Fimbo, journaliste de Radio Okapi, est l’un d’eux. Mais au-delà de son engagement dans le journalisme, il se révèle aussi être un artiste au service de la résilience collective, utilisant la musique comme un puissant vecteur d’espérance.
Le vendredi 28 février, Marc Maro Fimbo a dévoilé au public son récent titre, « Tumaini Lipo », qui signifie en français Il y a encore de l’espoir. Cette chanson, désormais disponible sur toutes les plateformes digitales, a été officiellement présentée lors d’un point de presse qu’il a animé devant ses confrères dans le temple de l’église Arche de l’Alliance à Beni.
À travers « Tumaini Lipo », Marc Maro Fimbo adresse un message fort aux populations de Beni, Goma, Bukavu et Ituri, qui continuent de subir les affres de l’insécurité. Selon ses propres mots, cette chanson est une lueur d’espoir, une invitation à croire en des jours meilleurs malgré les épreuves.
Mais ce n’est pas un coup d’essai pour l’artiste-journaliste. Passionné par la musique gospel, il a déjà produit plusieurs morceaux par le passé. Son style, imprégné de spiritualité et d’engagement, se veut un canal de consolation et de motivation pour ceux qui souffrent.
Marc Maro Fimbo ne se limite pas au journalisme et à la musique. Son engagement auprès de la communauté est bien plus large. Il partage ses connaissances avec les jeunes en leur enseignant l’installation et la maintenance d’équipements musicaux dans les églises de Beni, Goma et Bunia. De plus, il excelle dans la réparation d’appareils électroménagers et joue brillamment de la guitare, un talent qui inspire de nombreux jeunes à suivre ses pas.
À travers son parcours, Marc Maro Fimbo illustre parfaitement le rôle d’un acteur du changement : un homme engagé, déterminé à utiliser chaque corde de son arc pour faire la différence. Son message est clair : malgré les épreuves, il y a encore de l’espoir.
Maki Barack Patrick