Les enseignants de la ville de Beni, issue des différents syndicats ont observé un sit-in devant la banque EQUITY, ce mercredi 25 Septembre 2024. Cette action a été initié dans le but de réclamer les 50.000 FC complémentaires du mois d’août déjà libérés par d’autres banques payeuses.
À l’issue des échanges avec le gérant de l’EQUITY Bank, ces cadres de l’éducation n’ont pas été satisfaits par la réponse leur réservée. Du coup, ces enseignants ont à l’unanimité décidé de poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à obtenir gaie de cause. Venus des différentes écoles de la ville de Beni, ces professionnels de la craie, parmi lesquels des hommes et des femmes, refusent d’être à la base de la perturbation du calendrier scolaire cette année.
« Nous nous demandons où est passé cet argent. Ça doit être passé quelque part. C’est à cette banque ici que nous touchons notre argent. Les autres groupes ont payé. Pourquoi elle ne nous paie pas ? C’est ce que nous ne connaissons pas. Cet argent était déjà domicilié depuis le mois d’août. Ce ne sont pas ces enseignants qui perturbent le calendrier. Ceux-qui sont à la base de cette perturbation doivent assumer », se sont exprimés certains enseignants.
Au cours des échanges avec les représentants des enseignants en sit-in, le gérant d’EQUITY Bank antenne de Beni, a révélé que l’argent des enseignants n’est pas encore arrivé à sa banque. Surpris de l’apprendre, ces agents de l’éducation ont, du coup, décidé de poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à obtenir gain de cause.
« Jusque-là les 50 000 FC ne sont pas toujours libérés, nous ne savons pas le niveau de blocage. Le gérant ne donne pas des explications claires quant-à-ce. Maintenant que cette somme n’est pas toujours disponible, nous nous pensions à un détournement. Nous ne savons pas si c’est au niveau de la banque ou si c’est au niveau de notre gouvernement. L’enseignant manque en fait quoi faire. Nous n’avons qu’une seule arme, celle de rester à la maison jusqu’à ce que cet argent entrera dans nos comptes », explique le porte-parole de l’intersyndicale des enseignants, Monsieur Ghislain Paluku Bambirkire.
Soulignons que les activités scolaires restent jusqu’à présent hypothétiques dans des écoles publiques en ville de Beni. Les enseignants en grève souhaitent voir l’État congolais améliorer les conditions salariales du professionnel de la craie.
Justin Paluku Mupanya