Le 30 avril de chaque année, la République démocratique du Congo commémore la Journée nationale de l’Enseignement. À Beni, chef-lieu provisoire du Nord-Kivu, cette journée s’est déroulée dans un climat de méditation, en raison de la situation sécuritaire toujours préoccupante dans l’Est du pays. Toutefois, des cultes et autres cérémonies festives ont été organisés dans la ville par différentes institutions d’enseignement.
À l’église anglicane de Beni-Kasabinyole, située dans la commune de Ruwenzori, les professionnels de l’enseignement se sont réunis pour rendre grâce à Dieu. Cette célébration religieuse a rassemblé plusieurs enseignants ainsi que des autorités politico-administratives et scolaires, qui ont également réfléchi à la situation actuelle de l’enseignant congolais, comme l’a souligné Ghislain Bambirikire, secrétaire permanent du Syndicat des enseignants du Congo, section de Beni.
Parallèlement, les enseignants des écoles conventionnées protestantes de la CECA 20 à Beni ont pris part à un culte organisé par l’aumônerie protestante francophone. Selon l’aumônier communautaire de la CECA 20, le pasteur Kakule Kamata, cette activité a été l’occasion de sensibiliser les enseignants à la préparation de leur retraite. Pour sa part, le coordonnateur des écoles de la CECA 20, Kakule Ibrahim, s’est félicité du travail abattu par les professionnels de la craie malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils évoluent.
Après ces différents cultes, les enseignants de plusieurs écoles, accompagnés de leurs autorités, se sont retrouvés dans divers espaces publics de la ville pour partager des repas et des danses, clôturant ainsi cette journée festive. La rédaction de la radio OASIS n’a toutefois observé la participation que des enseignants du niveau maternel, primaire et secondaire. Du côté des institutions supérieures et universitaires, aucune activité n’a été signalée.
Maki Barack Patrick