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Enfants quémandeurs en ville de Beni : un fléau inquiétant appelle à des mesures urgentes

Dans les rues de la ville de Beni, un phénomène troublant s’amplifie : l’afflux des enfants quémandeurs, souvent présentés comme orphelins. Cette situation alarmante soulève des préoccupations majeures et invite les autorités locales à agir fermement pour protéger ces enfants et garantir leur avenir.

Selon Alex Kighoma, chef des affaires sociales, les enquêtes récentes révèlent que parmi les 100 enfants interrogés, 70 % proviennent de familles militaires et résident dans le quartier Résidentiel. Les 30 % restants sont des enfants déplacés vivant dans des centres collectifs du quartier Biautu. Fait troublant, la plupart de ces enfants seraient envoyés par leurs mères, issues des familles militaires, malgré l’aide déjà reçue pour leur survie.

Alex Kighoma s’indigne de cette pratique : « Ces parents mettent leurs enfants en danger. Ils les exposent à des risques graves comme les accidents, le recrutement par des groupes armés, ou même les enlèvements. Avec la gratuité scolaire en place, il est inadmissible que ces enfants soient dans les rues pendant les heures de classe, simulant une absence de parents pour susciter la solidarité. »

Face à cette situation critique, Alex Kighoma appelle les autorités militaires et urbaines à sensibiliser les épouses des militaires afin qu’elles cessent d’envoyer leurs enfants quémander. Il insiste sur l’importance de faire retourner ces enfants à l’école, un lieu essentiel pour leur apprentissage et leur développement. En profitant de la gratuité scolaire, ils pourront construire un avenir meilleur loin des dangers des rues.

Le phénomène des enfants quémandeurs à Beni rappelle l’urgente nécessité de prendre des mesures concrètes pour protéger l’enfance et sensibiliser les parents sur leur rôle crucial dans le développement de leurs enfants. Ensemble, les autorités et la communauté doivent unir leurs forces pour mettre fin à ce fléau et garantir un avenir plus lumineux aux jeunes générations.

Priscille Musanga, stagiaire à la Radio Oasis Congo

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