La Coordination de la Société du Congo (SOCICO) Djugu exprime sa profonde reconnaissance envers le gouvernement de la République pour la prise en charge des frais de participation des finalistes de l’édition 2024-2025 aux examens d’État. Cette initiative constitue un soulagement pour les familles du territoire de Djugu, souvent confrontées à des difficultés économiques exacerbées par l’insécurité. En couvrant ces frais, l’État contribue directement à la promotion de l’éducation et à la réduction des inégalités scolaires.
Toutefois, SOCICO Djugu, par la voix de son porte-parole Daniel Amani Shukurani, plaide pour que cette prise en charge soit élargie aux élèves de 8e année de l’éducation de base. Une telle mesure garantirait un accès équitable à l’éducation dès les premières étapes du secondaire, offrant aux jeunes une meilleure chance de réussir leur parcours scolaire. Dans un territoire où l’éducation est régulièrement perturbée par des conflits armés, un appui renforcé aux apprenants est essentiel pour éviter des abandons précoces.
Par ailleurs, SOCICO Djugu alerte sur la nécessité d’un engagement plus ferme pour rétablir la paix et la sécurité dans tout le territoire. Depuis plusieurs années, Djugu est le théâtre de violences perpétrées par des groupes armés, mettant en péril la vie des habitants et entravant le bon déroulement de l’éducation. Les écoles sont parfois contraintes de fermer, et les enseignants ainsi que les élèves vivent sous la menace constante. La coordination exhorte le gouvernement et les partenaires internationaux à intensifier leurs efforts pour instaurer une paix durable, condition indispensable au développement du secteur éducatif.
Enfin, SOCICO Djugu réaffirme son engagement à accompagner les initiatives visant à promouvoir l’éducation et la cohésion sociale. L’organisation encourage toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les autorités locales, à collaborer afin de créer un environnement propice à l’apprentissage et au développement des jeunes. La réussite des élèves de Djugu dépend non seulement du soutien financier, mais aussi de la garantie d’un climat sécuritaire qui leur permettrait d’étudier sans crainte et de bâtir un avenir meilleur.
Justin Mupanya