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La population de Babila Babombi en grève pour dénoncer l’insécurité : un appel à la solidarité et à l’action !

La synergie des structures citoyennes de la chefferie de Babila Babombi a exprimé ce lundi 13 janvier 2025, sa gratitude à la population pour avoir observé trois jours de grève sèche, une initiative destinée à dénoncer l’insécurité croissante dans cette entité coutumière. Les habitants ont ainsi marqué leur ras-le-bol face à une vague d’actes criminels, incluant des fusillades ciblant des civils et l’extorsion de leurs biens par des bandits armés.

Lors d’une séance d’évaluation tenue ce lundi, Monsieur Rams Malikidogo, acteur de la société civile ayant activement participé à la coordination de ces journées sans activités, a réitéré l’importance de l’unité et de la détermination de la population. Il a appelé les citoyens à rester solidaires et à suivre les consignes de la société civile jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Les structures citoyennes réclament notamment :

  1. La relève immédiate du commandant des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) basé à Biakato, ainsi que celle du chef de la police nationale congolaise, du responsable de la Direction générale de migration et de l’agence nationale de renseignement. Ces derniers sont accusés de passivité dans la sécurisation des personnes et de leurs biens.
  2. La délocalisation à Mambasa-Centre des combattants Wazalendo favorables au processus de désarmement, actuellement pré-cantonnés à Biakato.

Une lutte qui se poursuit

La synergie des structures citoyennes insiste sur la poursuite des actions jusqu’à l’obtention de solutions concrètes. « La lutte continue », précise notre source, qui appelle également les autorités compétentes à répondre aux préoccupations légitimes des habitants afin de ramener la paix et la sécurité dans cette zone.

Cette mobilisation témoigne d’un ras-le-bol général face à l’inaction et une volonté affirmée de changement. Les regards sont désormais tournés vers les autorités locales et nationales pour des réponses adéquates aux revendications formulées.

Justin Mupanya

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