Les réseaux sociaux occupent une place importante dans la vie des jeunes. Ils passent une grande partie de leur temps sur ces plateformes, souvent au détriment de leur bien-être mental.
En effet, l’utilisation excessive des réseaux sociaux peut engendrer plusieurs troubles tels que l’anxiété, l’addiction, et le sentiment de comparaison. Pourtant, ces outils numériques, s’ils sont bien exploités, peuvent également offrir un espace de soutien et d’expression.
Selon le psychologue Patient Katuka du centre de Counseling Bethesda, les jeunes se plaignent de nombreux problèmes liés aux réseaux sociaux. Les principaux troubles recensés incluent :
- Les troubles de conduite : Influencés par des comportements observés en ligne, certains jeunes adoptent des attitudes inappropriées ou incompatibles avec les normes locales.
- Les addictions sexuelles : L’accès à des contenus immoraux favorise la dépendance et des déviations comportementales.
- Les troubles anxieux : L’exposition à des images violentes ou choquantes alimente des sentiments de peur et d’insécurité.
- L’addiction aux drogues : La promotion de substances illicites sur les réseaux peut inciter certains jeunes à expérimenter et développer une dépendance.
Malgré leurs impacts négatifs, les réseaux sociaux peuvent être bénéfiques. Ils permettent à certains jeunes de trouver du soutien moral, de partager leurs problèmes librement et de découvrir qu’ils ne sont pas seuls face à leurs difficultés. Mais, comme l’explique Katuka, tout dépend de la façon dont ils sont utilisés.
Pour réduire les effets néfastes des réseaux sociaux, le psychologue recommande la psychoéducation, c’est-à-dire sensibiliser les jeunes au bon usage de ces plateformes. Il leur conseille de privilégier les espaces numériques qui favorisent leur développement personnel, comme les plateformes éducatives ou inspirantes, tout en évitant celles qui pourraient nuire à leurs valeurs.
Enfin, il est essentiel de se déconnecter de temps à autre pour se reconnecter à soi-même. Les réseaux sociaux ne sont pas mauvais en soi : ce sont nos choix et habitudes qui déterminent leur impact sur notre santé mentale.
Plamedi Sifa stagiaire à la Radio Oasis Congo