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L’Ouganda clarifie sa position sur le M23 en RDC : Le président Museveni prône la négociation

Le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, a affirmé que l’Ouganda ne combattra pas les rebelles du M23 en République démocratique du Congo (RDC). Cette déclaration, relayée par le journaliste Stanis Bujakera sur son compte X (anciennement Twitter), met en avant la volonté de Kampala de privilégier la médiation dans ce conflit qui ravage l’Est de la RDC.

Dans un message publié sur son compte officiel, Yoweri Kaguta Museveni a déclaré :

« Notre présence au Congo n’a donc rien à voir avec la lutte contre les rebelles du M23. Dès le début, notre conseil aux parties impliquées dans le conflit entre le gouvernement congolais et le M23 a été la négociation. L’histoire de ce conflit est bien connue et les solutions existent », lit-on sur le compte X de KagutaMuseveni.

Selon le média Actualité.CD, cette déclaration intervient alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste critique, avec des affrontements persistants entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Le gouvernement congolais, qui accuse régulièrement le Rwanda de soutenir ces rebelles, pourrait voir cette position comme un signe de prudence de la part de l’Ouganda, acteur régional clé dans les dynamiques sécuritaires de la région.

L’engagement ougandais en RDC s’est principalement concentré sur la lutte contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe affilié à l’État islamique, à travers une coopération militaire avec l’armée congolaise. Cependant, selon Africa Intelligence, la déclaration de Museveni vise à dissocier cette collaboration de la question du M23, insistant sur l’importance du dialogue pour résoudre ce conflit.

Face à ces tensions, la communauté internationale, y compris l’Union africaine et les Nations unies, continue d’appeler à une cessation immédiate des hostilités et à une résolution pacifique du conflit. Il reste à voir comment cette position influencera les relations entre Kinshasa et Kampala, alors que les efforts diplomatiques peinent à ramener une paix durable dans l’Est congolais.

Justin Mupanya

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