Le ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro, peut envisager un moment de répit alors que la session de septembre s’achemine vers sa conclusion.
Après avoir été confronté à une motion de défiance émanant de 58 députés, cette dernière n’aura finalement pas été examinée durant cette session, comme l’a expliqué Jacques Djoli, premier rapporteur de l’Assemblée nationale.
« La plénière a décidé de suspendre l’examen de cette question, surtout en raison de notre congrès. Ce n’est pas une décision du bureau, mais bien de l’Assemblée nationale qui a pris acte de l’absence du ministre », a-t-il précisé.
Concernant l’avenir de cette motion, Djoli a souligné que celle-ci ne sera considérée lors de la prochaine session que si son auteur, l’honorable Marcel Zuma, décide de la réintroduire. Dans le cas contraire, elle sera définitivement classée.
Face aux accusations selon lesquelles le bureau de l’Assemblée nationale protégerait Alexis Gisaro, Jacques Djoli a rétorqué que le bureau n’a aucune raison de favoriser un ministre.
« Quel intérêt aurait le bureau à protéger un ministre ? Le contrôle parlementaire et la responsabilité gouvernementale relèvent des prérogatives des députés », a-t-il ajouté.
Il convient de noter que plusieurs députés, signataires de la motion, ont exprimé leur mécontentement à l’encontre du bureau, l’accusant de retarder l’examen de cette motion de défiance contre le ministre Gisaro.
Rédaction