De nouvelles recrues dans l’armée congolaise, basées dans le camp militaire de Mambango en ville de Beni (Nord-Kivu), se livrent actuellement aux actes de violation des droits humains dans cette partie de la commune de Bungulu. Ces jeunes qui attendent leur départ pour la formation, sont accusés de menaces proférées aux agriculteurs à Mambango et à Mukulya.
Selon les victimes, ces jeunes disent avoir le plein droit d’exploiter les champs situés dans cette partie de la ville de Beni. Ces victimes plaident pour l’implication urgente des autorités militaires, surtout le transfèrement de ces jeunes vers le centre de formation le plus rapidement possible, pour mettre fin à cette situation qui plonge les habitants dans une inquiétude.
Pendant ce temps, la Police Nationale Congolaise (PNC), commissariat urbain de Beni, a annoncé jeudi 15 Août 2024, avoir maitrisé cette bande composée de douze personnes qui ont déjà été transférées devant leurs juges naturels. Au nom de la PNC, Nasson Murara, du service de l’information et communication, encourage la population à continuer à dénoncer d’autres jeunes auprès des services compétents.
Au même moment, la société civile de Mambango, alerte sur des cas de banditisme qui sont devenus récurrents ces jours, dans cette partie de la commune de Bungulu. Prince Muthengya, président de cette structure citoyenne, parle des bandits qui troublent la quiétude de la population dans chaque nuit. Il appelle à l’implication de la PNC pour assurer la sécurité de la population.
LA RÉDACTION