Les chrétiens ont célébré mercredi 25 décembre la fête de la naissance de Jésus-Christ. Alors que certaines communautés chrétiennes ne reconnaissent pas cette date, d’autres par contre en font une occasion spéciale.
Malgré la situation sécuritaire difficile dans l’Est du pays, marqué par différentes attaques, la ville de Beni, une région menacée, n’a pas été en reste. De nombreux chrétiens ont été vus dans les rues et dans différentes églises pour commémorer cette journée, notamment au sein de la 20e Communauté Évangélique du Centre de l’Afrique (Ceca20), où notre reporter a été dépêché.
Lors d’un culte de la Nativité, le Révérend Pasteur Bakoko Gilbert, responsable de cette communauté dans la région du Kivu, a été l’orateur du jour. Il a évoqué la manifestation de la puissance divine, s’appuyant sur le livre d’Ésaïe, chapitre 8, verset 23, et chapitre 9, versets 1-6, tout en revenant sur l’histoire et les actes posés par les mages venus adorer Jésus. Dans sa prédication, l’homme de Dieu a d’abord rappelé l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe, illustré par la visite des mages au nouveau-né dans le livre de Matthieu chapitre 2, lesquels offrirent de l’or, symbolisant que l’enfant serait roi, puisque l’or n’était à l’époque offert qu’aux autorités et surtout aux rois. Il a également mentionné l’encens, signe de l’entrée en communion avec la divinité, ainsi que la myrrhe, un produit témoignant du service que Christ allait accomplir sur terre, car ce dernier était utilisé pour embaumer le corps des défunts.
Il a conclu en soulignant que si les chrétiens adorent Dieu, ce n’est pas pour ce qu’il leur a donné, mais à cause de ce qu’il est, en rappelant que ce que Dieu donne à l’homme, c’est la bénédiction.
Maki Baraka