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Le 30 civils pris en otage le mardi 12 février dernier dans le village de Maiba, en territoire de Lubero, ont été libérés sains et saufs ce vendredi 14 février. Contrairement aux fausses rumeurs circulant sur les réseaux sociaux annonçant un carnage à Kasanga, les otages ont été relâchés sans subir de violences physiques.
Les rescapés ont exprimé la peur intense qu’ils ont ressentie pendant leur détention par les ADF (Allied Democratic Forces). Ils ont souligné l’urgence de rétablir la paix et la sécurité pour pouvoir regagner leurs villages en toute sérénité.
Cette libération intervient dans un contexte de recrudescence des violences dans la région, marquée par l’activisme des groupes armés tels que les ADF et le M23. Les autorités locales et les organisations de la société civile appellent à une intervention renforcée pour protéger les populations civiles et mettre fin à l’insécurité.
Selon des sources locales, la situation sécuritaire à Lubero reste préoccupante. Les combats entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23 se poursuivent, exacerbant les tensions et les déplacements de populations. Le ministre de la Défense nationale, Guy Kabombo Mwandavita, a récemment visité la région pour encourager les troupes et réaffirmer l’engagement du gouvernement à défendre l’intégrité du territoire national.
Par ailleurs, les médias locaux font face à des défis majeurs en raison de l’intensification des violences. Plusieurs radios communautaires ont été réduites au silence, mettant en péril la diffusion d’informations vitales pour les habitants.
La communauté internationale est appelée à redoubler d’efforts pour soutenir les initiatives de paix et de stabilisation dans cette région en proie à des conflits récurrents. La libération des otages de Maiba est un signe d’espoir, mais la route vers une paix durable reste semée d’embûches.
Justin Mupanya, depuis Beni