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Nord-Kivu : Deogratias Kyalwahi, un pilier de la culture yira à Beni

Deogratias Kyalwahi, figure emblématique des médias à Beni, a récemment été honoré par l’association culturelle Kyaghanda Yira asbl. Cette distinction lui a été attribuée en reconnaissance de ses efforts inébranlables pour la préservation et la promotion de la langue Yira, tant sur le plan qualitatif qu’originel.

Depuis 2003, Deogratias Kyalwahi, a su s’imposer dans le paysage médiatique local, d’abord à la radio Muungano, puis à la RTR, et plus récemment à la Radio Oasis Congo FM. Ses émissions en Kinande, sans interférence d’autres langues, sont devenues des références incontournables dans la région de Beni.

Avec une audience croissante, son émission est désormais accessible sur YouTube et relayée par plusieurs stations, dont la RSIEM, Ebenezer, RCMM, et RASAM FM, sans oublier sa diffusion en Ouganda, dans le district de Kasese.

Deogratias Kyalwahi n’est pas seulement un animateur talentueux, mais aussi un chercheur passionné. Sa quête de compréhension de la langue Yira l’a amené à traverser la frontière pour étudier les Konzo de l’Ouganda. Cette exploration lui a permis de découvrir l’originalité de certains mots, enrichissant ainsi son approche linguistique.

En tant qu’initiateur de l’académie Yira, il se bat avec acharnement pour uniformiser et purifier cette langue, un engagement qui a suscité l’enthousiasme d’une audience de plus en plus nombreuse. Son message, véhiculé à travers son titre Amaha Womuyira (l’espoir est permis dans l’espace Yira), fait de lui un symbole de résistance et d’espoir pour la communauté Yira.

C’est donc par méritocratie que Deogratias Kyalwahi a été primé. Son dévouement à la cause communautaire mérite d’être salué, car il démontre l’importance d’un travail acharné pour le bien-être collectif, tout en soulignant la nécessité de reconnaissance de la part de la communauté.

En somme, Deogratias Kyalwahi est plus qu’un simple animateur : il est un véritable ambassadeur de la culture Yira, un bâtisseur de ponts linguistiques et un phare d’espoir pour les générations futures.

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