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Beni : « Si mon arrestation finira les massacres et le banditisme urbain, alors arrêtez-moi demain » (Clovis Mutsuva)

L’acteur politique et activiste des droits humains Clovis Mutsuva, dit être menacé d’arrestation par certaines autorités de la ville de Beni. Son péché serait d’avoir initié, avec les mouvements citoyens et groupes de pression, deux journées sans activités lundi 07 et Mardi 08 octobre derniers, pour exiger la fin de l’état de siège, la libération des prisonniers politiques et la fin de banditisme urbain.

« J’apprends sur les réseaux sociaux que je dois être arrêté, mais également plusieurs personnes m’ont appelées pour confirmer ça. Je ne me reproche de rien, je suis très serein car je suis un respectueux des textes légaux de notre pays. Je ne me rappelle pas avoir commis une infraction moins encore un crime. Je préfère croire que c’est sont les rumeurs, mais s’ils pensent que mon arrestation finira les massacres et le banditisme caractérisé par la criminalité urbaine, d’accord, alors qu’ils viennent m’arrêter demain pour que notre Beni recouvre sa paix. L’ennemi de l’état de siège ne pas Clovis Mutsuva, plutôt son bilan », a-t-il déclaré.

Il sied de rappeler que le lundi 07 octobre, des activités socio-économiques étaient en moitié paralysées en ville de Beni. Des barricades étaient érigés matinalement sur certaines artères principales, avant qu’ils ne soient évacués par des éléments de la police nationale congolaise. Le maire de la ville, le Commissaire Supérieur Principal Nyofondo Jacob, avait procédé au scellage de certaines maisons de commerce qui n’avaient pas ouvert les portes pour des raisons non claires.

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